Il fallait s'y attendre, le couperêt est tombé. Milan, la merveille de Lombardie, le fief politique et économique de Silvio Berlusconi vient de lui échapper politiquement après 18 ans de domination sans partage. La défaite est humiliante. Le septuagénaire a été battu de 10 points par une coalition de gauche.
Cette dernière, a la tête de laquelle caracolle un ancien communiste, fait là une bonne affaire. Car elle chasse pratiquement de son fief une personne qui commençait a gêner sérieusement.
Le séduisant vieillard ne se refuse visiblement rien. Sa vie privée, il l'assume sans complexe. Proie convoitée des paparazzis, faisant souvent la une de la presse à scandale, il ne se gêne pas d'organiser des fêtes ou il invite des escort girls dont la moyenne d'âge est souvent sujet à caution. Ce comportement débridé a fini par agacer sa femme qui l'a quitté. Et détourne aujourd'hui de lui la grande majorité des électeurs.
Il passera aussi souvent dans les prétoires. Incriminé dans 24 affaires, il s'en tirera a bon compte dans 20 d'entre elles, tour a tour amnistié, acquitté, bénéficiant de non lieu. Pour des accusation particulièrement grave: corruption a grande echelle, faux en ecritures, usage de faux, trafics, fraudes fiscales ..... si il fallait composer une oeuvre musicale avec ces dossiers, on arriverait au volume de celle de Luciano Pavarotti. Les quatre dernières affaires étaient sûrement celles de trop. Car à toutes ces accusations, s'ajoutent celles de proxenétisme à l'endroit de mineurs. A se demander si le septuagénaire au sourire rayonnant se croit tout permi(L'argent ne coule t il pas à flot?).
De toute facon, pour Milan, la messe semble dite. Il Cavaliere a été désarçonné. Remontera t'il sur sa monture? Rien n'est moins sûr.
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